Après la publication d’un guide afin de soutenir les chefs d'entreprises locaux, la ville de Saint-Astier a aussi fait le choix d’un échange direct avec ses acteurs économiques.
Les restaurateurs et bars sont particulièrement éprouvés par la fermeture de leur enseigne car malgré les ventes à emporter, leur travail permet uniquement de maintenir un lien avec leur clientèle et non d’assurer un revenu. Pour la plupart, les aides ne sont pas suffisantes pour s’acquitter de leur charges fixes. Une discussion s'est engagée avec la fédération du bâtiment afin d'envisager l'ouverture aux salariés du secteur sur la pause méridienne.
Quant aux commerces dits « essentiels », ils surmontent la crise, malgré une baisse significative ressentie de leur chiffre d’affaire. La diminution des déplacements engendre inévitablement moins de travail pour les commerces de services, la fermeture à 18h entraine une réelle baisse de chiffre. La peur du virus ne facilite pas non plus les choses, la clientèle remettant certaines tâches à plus tard…
Beaucoup de situations délicates, nécessitant une grande capacité d’adaptation.
Les commerces spécialisés dans la vente en ligne s'en sortent un peu mieux.
Ces conversations ont permis de recueillir des propositions, quelques-unes facilement réalisables qui pourront simplifier le quotidien parfois difficiles de nos sociétés Astériennes.
Ce dialogue a, de plus, conduit à alerter la CCIVS, en charge de la compétence économie, sur des difficultés rencontrées par certains, notamment concernant le réalisation des dossiers de demandes d'aides .
Faciliter le lien afin d'aplanir les difficultés et d'éclaircir un peu l'avenir...